-phàm- 🐐

pour ce qui n'est pas exposé à mon copain

oui, j'habite avec mon copain qui n'a pas eu un fondement comme celui que j'ai vécu. son enfance voyait ses parents trimer pour apporter du pain à table. c'était une vie paysane proprement dite. moi, par contre (pas trop contraire), voyais les miens bosser, sûr, mais avec des moyens matériels plutôt bien établis. je ne veux pas négliger les sueurs de mes parents ni celles des parents de mon copain. ici je voudrais insister sur le fait qu'ils ont tous travailler dûr pour leurs enfants, bien que mes parents réusissent matérialistiquement un peu plus tôt.

c'est là l'un des milliers de moteurs qui nous ont rendus dissemblables. c'est une dissemblance à celle je suis capable de m'adapter, heureusement. au niveau mental, il n'est pas autre que moi en ce qui concerne l'intérêt d'observer le monde extérieur. le monde qui reste au fond de son cœur est profond, pourtant, ce n'est pas à son regard de le dévoiler à personne. c'est pour cela qu'à chaque fois que je suggère une introspection un peu plus métaphysique ou sociétale, il a tendance de refuter d'en discuter. c'est pas la peine de sophistiquer les choses dit-il en proposant de nous orienter vers une pensée plus neutre et positive.

dommage que mes nerfs n'aient pas cette habitude et que ce que j'ai l'intention de mettre à l'entraînement célébral ne sois pas négatif, ce soit des réflexions sur les événements autour de moi.

en prenant en compte qu'il ne préfère pas s'exprimer philosophiquement, sorte de philosophie courante et quotidienne, verbaliser mes idées en français me semble appropriées. car son attente envers moi c'est toujours de l'aider à gagner plus d'argent, non de s'engager dans les domaines qu'il pense « à quoi ça sert ? », ce qui pourrait interpréter comme c'est inutile ce que tu fais mais puisque tu est mon copain je te laisse une partie de ta journée pour travailler sur n'importe quoi.

voilà que je suis en train de me mettre dans un cheminement de pensée négative, exactement ce qu'il dit de moi. on va le mettre à côté pour l'instant car j'ai besoin de décrire comment je vais me sentir en fin de journée au moment où je me couche sur mon matelas, réfléchissant à mon plan du jour. que j'aille regretter mes décisions durant cette journée-là ou non, c'est important.

on sait que çe serait quelque chose qui m'entraînera dans les actions du lendemain. la notion de la subconscience est assez fascinante. je veux que à la fin du jour, je ne me culpabiliserai pas pour n'avoir pas travaillé sur mon mémoire. précisément la première étape, le projet de mémoire.

alors, il faut que je me décide de du moins faire de très petites choses qui vont contribuer au succès illusoirement académique. par exemple, si je pouvait continuer à remplir une certaine part de la correction faite par ma directrice, j'éproverait un sentiment d'être comblé pour être capable de mettre en priorité ce qui est urgent et d'interrompre la procrastination qui persiste depuis toujours ! allez !